: Vidéo "Dur, dur d'être des sous-poulets", lancent les agents de la police scientifique en colère
A Lille, ils étaient une centaine à réclamer "un statut spécial adapté aux contraintes" de leur métier
"Les experts en colère !" Les agents de la police scientifique ont manifesté mardi 3 novembre dans plusieurs villes pour réclamer "un statut spécial adapté aux contraintes" de leur métier.
Selon les syndicats à l'origine de cette manifestation (SNPPS-Unsa, Snapatsi-CFE-CGC et Snipat-FO), les 2 250 agents de la police technique et scientifique "subissent depuis de nombreuses années des contraintes similaires à celles des policiers actifs sans en avoir le statut". Lors de la journée de grève, mardi, les cortèges ont rassemblé 1 300 manifestants selon l'intersyndicale et "80% des agents" s'étaient déclarés grévistes lundi soir, déclare Nathalie Makarski, du Snapatsi.
"Aucun avantage au niveau de la retraite et des salaires plus faibles"
A Paris, 300 agents se sont réunis devant la préfecture de police avant de manifester jusqu'à l'Assemblée nationale. A Lyon, siège de la sous-direction de la police technique et scientifique, à Ecully, environ 300 personnes se sont bruyamment rassemblées devant l'hôtel de ville. Les manifestants, dont certains avaient revêtu les gilets ou blouses de la police scientifique, avaient installé un simulacre de scène de crime.
A Lille, ils étaient une centaine à observer qu'il était "dur, dur d'être des sous poulets". "Aujourd'hui, on part seul sur le terrain, on se retrouve seul sur des scènes de crime sans aucune protection et on n'a aucun avantage au niveau de la retraite et des salaires plus faibles", a fait valoir Jérôme Deruelle, secrétaire régional du Snipat-FO.
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