Rennes : près de trois mois après une opération antidrogue ratée, cinq personnes placées en garde à vue dans une affaire de trafic de stupéfiants

L'opération était plannifiée pour le début de l'année mais avait été annulée après des soupçons de fuites policières. Trois mois plus tard, quatre hommes et une femme ont finalement pu être arrêtés, soupçonnés de trafic de drogue.
Article rédigé par franceinfo
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57 policiers dont des membres du Raid et de la BRI ont été mobilisés pour cette opération. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS via AFP)

Cinq personnes ont été interpellées vendredi 12 avril et placées en garde à vue, mises en cause dans une affaire de trafic de stupéfiants, a appris France Inter auprès du procureur de la République de Rennes. Ces arrestations interviennent presque trois mois après une opération ratée des forces de l'ordre.

Les suspects sont quatre hommes et une femme âgée de 22 à 39 ans. Certains ont déjà été condamnés pour des infractions en lien avec du trafic de stupéfiants. Plusieurs perquisitions menées dans différentes communes d'Ille-et-Vilaine ont également permis de saisir plusieurs armes dont un pistolet semi-automatique ou encore un fusil de chasse. Plusieurs drogues ont aussi été découvertes : méthamphétamine, plus de 5 kg de résine de cannabis, plus d'un kilo d’héroïne et de l'argent liquide.

Soupçons de fuites policières

57 policiers - dont des membres du Raid et de la BRI - ont été mobilisés pour cette opération qui intervient presque trois mois après une autre opération, ratée, qui visait de nombreux points de deal repérés à Rennes et qui devait permettre une série d'interpellations. Le 23 janvier dernier, l'opération avait en effet été annulée au dernier moment et l'IGPN avait alors été saisie pour des soupçons de fuites policières. L'enquête est d'ailleurs toujours en cours, précise le parquet ce vendredi.

Cette opération était prévue presqu'un an après le début de l'enquête ouverte pour "des faits d'infraction à la législation sur les stupéfiants" portant sur un point de deal situé à Rennes. Cette enquête avait donné lieu à l'ouverture d'une information judiciaire le 27 novembre dernier pour "acquisition, détention, transport, emploi, offre ou cession non autorisées de produits stupéfiants", "participation à une association de malfaiteurs" et "blanchiment".

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