Protestation policière : le nombre d'arrêts maladie chez les policiers est en baisse

Un signe d'accalmie ? Le nombre de policiers en arrêt maladie a significativement baissé lundi 31 juillet. Ces arrêts s'étaient multipliés la semaine dernière pour protester contre l'incarcération de l'un d'entre eux.
Article rédigé par Julie Marie-Leconte
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Police (illustration). (NOEMIE GUILLOTIN / RADIO FRANCE)

Le nombre d'arrêts maladie chez les policiers a enregistré une baisse au niveau national entre lundi 31 juillet et le pic du mouvement de protestation des policiers, enregistré en fin de semaine dernière, a appris franceinfo de source policière.

>> "Cela aurait pu être moi" : des policiers racontent leur choix de se mettre en arrêt maladie après l'incarcération de leur collègue à Marseille

Le placement en détention provisoire le 21 juillet d'un policier de la BAC de Marseille, soupçonné d'avoir roué de coups un jeune homme en marge des émeutes début juillet, a provoqué la colère de nombreux policiers qui, pour manifester leur grogne, ont pratiqué une "grève du zèle" ou se sont mis en arrêt-maladie.

Depuis le pic de cette mobilisation, cette même source policière constate une baisse de 13% dans la zone de Marseille, qui a été la plus touchée par cette contestation, et jusqu'à 40% dans la zone de la préfecture de police de Paris, à savoir la capitale et sa petite couronne.

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