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Drones pendant les manifestations du 1er-Mai : "Une sorte de test" en vue des Jeux olympiques de 2024, explique le préfet de police de Paris

Laurent Nuñez estime que les drones seront "indispensables" pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris en 2024.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, invité de franceinfo le 2 mai 2023. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Les drones utilisés lors des manifestations du 1er-Mai sont "une sorte de test" en vue des Jeux olympiques de 2024 à Paris, affirme mardi 2 mai sur franceinfo le préfet de police de Paris. Les drones ont survolé les rassemblements de Paris, Lyon et Bordeaux. "C'est un moyen complémentaire" pour les policiers et gendarmes dans la "prévention aux troubles de l'ordre public", insiste Laurent Nuñez.

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Les drones, qui diffusent des images en temps réel, permettent de "repositionner les forces de l'ordre" et de "constater où sont les groupes à risque". Selon le préfet de police de Paris, sur la manifestation parisienne, les aéronefs ont permis d'identifier "quatre nébuleuses violentes, quatre black block" dans le pré-cortège. Des images que les forces de l'ordre "ne voient pas avec leurs caméras ordinaires".

Une utilisation des drones "très encadrée"

Aux Jeux olympiques 2024, les drones seront "indispensables" pour la cérémonie d'ouverture, selon le préfet de police de Paris. Ils seront également utiles pour "sécuriser les sites d'épreuves, le village olympique ou encore le village médias".

Laurent Nuñez assure que leur utilisation est "très encadrée" dans "la durée et le périmètre". Les images ne sont enregistrées qu'en cas de violences constatées et pour une durée maximum de sept jours. L'objectif est selon lui d'être "utile aux forces de sécurité" et "protecteur des libertés publiques".

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