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Délinquance : l’Essonne meurtrie par la perte de deux adolescents suite à des rixes entre bandes rivales

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Délinquance : l’Essonne meurtrie par la perte de deux adolescents suite à des rixes entre bandes rivales
Délinquance : l’Essonne meurtrie par la perte de deux adolescents suite à des rixes entre bandes rivales Délinquance : l’Essonne meurtrie par la perte de deux adolescents suite à des rixes entre bandes rivales (France 3)
Article rédigé par France 3 - C.Gillard, J.Vitaline, D.Fossard, L.Michel, N.Perez
France Télévisions
France 3

Deux collégiens ont été poignardés, lundi 22 et mardi 23 février, lors d'affrontements entre des bandes rivales dans l’Essonne. Les habitants réagissent. 

Les habitants de Boussy-Saint-Antoine (Essonne) sont sous le choc, suite à la rixe meurtrière du mardi 23 février. Le phénomène de rivalité entre jeunes est ici bien connu, mais a rarement atteint une telle violence. "Ce n’est pas totalement nouveau, mais une bataille rangée comme ça, à ma connaissance, dans le coin, on n’en a jamais entendu parler", commente l’un d’eux. D’autres s’inquiètent pour leurs enfants. Mardi 23 février, en fin d’après-midi aux abords de la piscine municipale, une quarantaine de jeunes venus de Quincy-sous-Sénart et d’Épinay-sous-Sénart (Essonne) se sont donnés rendez-vous pour s’affronter. La rixe a coûté la vie à un adolescent de 15 ans, et un autre a été grièvement blessé à la gorge. 

Deux adolescents décédés en 24 heures

Un habitant revient sur les faits. Il affirme être sorti de chez lui après avoir entendu des cris et des tirs de mortiers. "J’ai pris ce jeune par la main, pour voir son état de santé, et j’ai vu qu’il avait effectivement beaucoup de mal à respirer", explique ce dernier. C’est le deuxième mineur victime de coups mortels dans le département de l’Essonne en moins de 24 heures. "La société n’est pas responsable de tout, et les policiers, les gendarmes, les maires ne peuvent pas faire à la place des parents une autorité", a déclaré suite au drame le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. 

L’auteur présumé des coups mortels s’est rendu à la police dans la soirée du mardi 23 février. "Il était accompagné de sa mère", ajoute la journaliste Nathalie Perez, en duplex depuis Brunoy (Essonne), qui précise que selon les informations de France Télévisions, l’adolescent aurait "dans ses premières déclarations affirmé aux policiers que le couteau ne lui appartenait pas". 

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