Attaque à la préfecture de police : le syndicat Unité SGP-FO Police réclame "du personnel, du temps et des procédures claires"

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Des fonctionnaires de police devant la préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019, après l'attaque au couteau qui a fait quatre morts au sein de l'institution.  (MAXPPP)

Le ministre de l'Intérieur était l'invité de France Inter, lundi.

Ce qu'il faut savoir

Mickaël Harpon a-t-il pu profiter de son poste à la préfecture de police pour transmettre des informations sensibles à de potentiels terroristes ? Invité de France Inter lundi 7 octobre, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a indiqué que "rien" n'indiquait "pour le moment" que l'homme qui a assassiné quatre personnes sur son lieu de travail avant d'être abattu faisait partie "d'un système organisé". Suivez en direct l'évolution de ce dossier avec franceinfo.

Vers un signalement automatique des radicalisations. Interrogé sur France Inter, Christophe Castaner a rappelé que Mickaël Harpon avait justifié les attentats de Charlie Hebdo en 2015 au sein de son service sans faire l'objet d'un "signalement formel". Il a souhaité que chaque alerte fasse désormais l'objet d'un "signalement automatique".

L'épouse du suspect remise en liberté. La femme de Mickaël Harpon a été remise en liberté dimanche soir sans être poursuivie à ce stade, après plus de trois jours de garde à vue, a appris franceinfo de source judiciaire.

Christophe Castaner auditionné mardi. Poussé à la démission par une partie de l'opposition après la tuerie, le ministre de l'Intérieur sera entendu mardi par la délégation parlementaire au renseignement.

"Il faut du personnel et du temps." Grégory Joron, secrétaire général délégué du syndicat Unité SGP-FO Police, estime sur franceinfo qu'il n'y a pas énormément de "procédures claires en termes de radicalisation au sein de la fonction publique, ça reste assez flou, il n'y a pas de fiches réflexes".