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"106 cas" de policiers suspectés de radicalisation sont actuellement examinés, selon Christophe Castaner

Le ministre de l'Intérieur a fait ce point d'étape alors que la commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements ayant conduit à l'attaque commise à la préfecture de police de Paris présente mercredi l'état d'avancement de ses travaux.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, en déplacement à Calais (Pas-de-Calais), le 31 janvier 2020. (DENIS CHARLET / AFP)

L'attaque survenue à la préfecture de Paris en octobre dernier semble avoir renforcé la vigilance. Depuis ce quadruple meurtre, les services de police étudient "106 cas" de policiers suspectés de radicalisation. "Cela ne veut pas dire qu'ils sont radicalisés", a précisé Christophe Castaner sur BFMTV, mardi 4 février. Et d'ailleurs, "je voudrais que les choses soient claires : 106 cas sur 150 000 policiers", a rappelé dans la foulée le ministre de l'Intérieur.

"Il y a un contrôle particulier, des examens qui sont faits, pour être sûr. Mais attention : ce n'est pas parce qu'on est musulman qu'on est radicalisé, ce n'est pas parce qu'on est juif qu'on est radicalisé, ce n'est pas parce qu'on serait athée et fan d'un club de football qu'on serait radicalisé. Il faut remettre les choses à leur place", a-t-il ajouté.

Seize personnes "écartées" des services de renseignement français depuis 2014

"On a des signalements, on les étudie avec une grille d'évaluation précise et ce sont des femmes et des hommes spécialisés dans la lutte contre la radicalisation qui se prononcent et qui nous disent les recommandations qu'il faut faire", a précisé le ministre de l'Intérieur. Le risque existe surtout maintenant qu'on a un risque terroriste endogène qui part de femmes et hommes non soupçonnés, non identifiés".

Depuis 2014, seize personnes ont été "écartées" des services de renseignement français "pour leur potentielle radicalisation ou celle de leur entourage", avaient indiqué les services du Premier ministre, fin janvier. La commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements ayant conduit à l'attaque commise à la préfecture de police de Paris le 3 octobre doit présenter mercredi l'état d'avancement de ses travaux.

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