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Plan anti violence : Jean-Marc Ayrault en immersion à Marseille

Le Premier ministre s'installe à Marseille pendant deux jours. Jean-Marc Ayrault va tenter de susciter l'adhésion sur le plan visant à éradiquer la violence. Et ce dans un contexte particulièrement difficile. Depuis le début de l'année au moins 20 personnes sont mortes, victimes de règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône.
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Son agenda est chargé. Jean-Marc
Ayrault n'a donc pas perdu de temps. Après avoir posé ses valises à la
préfecture, le Premier ministre enchaîne les rendez-vous : le maire UMP Jean-Claude Gaudin, le président PS de la
communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM),
Eugène Caselli, puis avec Jean-Noël Guérini, patron socialiste du conseil
général des Bouches-du-Rhône.

Et la tâche s'annonce rude. Depuis la recrudescence des règlements de comptes ces derniers mois, de nombreuses pistes ont été envisagées pour tenter d'endiguer la vague de violence. Le chef
du gouvernement doit lancer une réforme en profondeur (sécurité, évolution
administrative de la ville, transports
) tout en rassurant les édiles des villes
voisines.

"Les hostilités proviennent surtout de ses amis des villes autour de Marseille" (Jean-Claude Gaudin)

Mardi matin, le Premier ministre
s'entretiendra avec les présidents des six structures intercommunales qui
forment actuellement l'agglomération marseillaise, où vivent 1,8 million de
personnes, et qui seront sans doute amenées à terme à fusionner. Et Jean-Claude
Gaudin est déjà conscient que "les hostilités proviennent surtout de ses
amis des villes autour de Marseille"
.

Le maire est sorti plutôt
satisfait de son entretien avec le Premier ministre. "J'ai remercié le
Premier ministre sur l'effort supplémentaire de 205 policiers et
gendarmes
"
et pour l'extension de la zone de sécurité prioritaire dans le
sud de la ville, a dit le sénateur-maire. Il s'est engagé de son côté à contribuer
à la mise en œuvre des mesures éducatives annoncées à l'issue du comité
interministériel de jeudi sur la situation marseillaise, notamment par la mise
à disposition "de locaux" pour l'accueil des enfants de moins de
trois ans à l'école maternelle, que le gouvernement veut développer dans la
ville.

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