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PJ Lyon : mon "pote" Neyret est "un flic extraordinaire" assure Olivier Marchal

Le No2 de la PJ lyonnaise, Michel Neyret, mis en examen hier dans une affaire de corruption ouverte en marge d'une enquête sur un trafic international de stupéfiants, a passé sa première nuit en détention. Michel Neyret , "un incorruptible" a assuré aujourd’hui, son "pote", le réalisateur Olivier Marchal.
Article rédigé par franceinfo
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Olivier Marchal connaît bien Michel Neyret.
Cet ancien policier devenu réalisateur a conseillé il y a quelques mois le commissaire de la PJ de Lyon lors du
tournage du film “les Lyonnais”, qui retrace les mésaventures du gang des Lyonnais d'Edmond Vidal, dossier sur lequel Michel Neyret avait travaillé à l'époque.
_ “Quand j'ai entendu son histoire, je n'y croyais pas. C'est un
incorruptible”, a expliqué le réalisateur de 52 ans. “J'étais en voiture. Je me suis arrêté pour pleurer”, a-t-il précisé, visiblement très ému.
Mais Olivier Marchal va plus loin : “un flic qui détourne de la came pour rétribuer un dealer, c'est le boulot. On faisait tous ça. Dans les années 90, on serait tous tombés... Neyret, c'est un homme bien, un flic extraordinaire, un oiseau de nuit, parce que c'est la nuit qu'on fait le boulot. Mais dans un pays aseptisé, il n'a plus sa place”, a-t-il insisté.

Olivier Marchal, ancien “poulet” comme il dit, est passé au cinéma, devant et derrière la caméra, depuis une vingtaine d'années incarnant des histoires de flics et des histoires d'hommes (“Ne réveillez pas un flic qui dort”, “Le fils à Joe”, “Pour elle”) avant de les porter lui-même à l'écran avec “Gangsters”, “36, quai des Orfèvres”, “MR 73”, jusqu'au tout dernier, “Les Lyonnais” avec Gérard Lanvin et Tcheky Karyo (sortie le 30 novembre), entièrement tourné à Lyon pendant quatre mois, de juillet à octobre 2010.

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