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Oise : une fillette de 3 ans victime de viol et de violences

Le pronostic vital de l'enfant n'est pas engagé, mais elle restait hospitalisée samedi, selon une source judiciaire. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Les gendarmes sont intervenus pour arrêter le beau-père de l'enfant (photo d'illustration). (NICOLAS MESSYASZ/ SIPA)

Une information judiciaire a été ouverte pour viol sur une petite fille de 3 ans, hospitalisée à Amiens (Somme) pour des brûlures, a appris l'AFP de source judiciaire, samedi 17 mars. La mère et le beau-père de l'enfant ont été mis en examen vendredi pour violences, a précisé cette même source. 

Lundi, dans un village de l'Oise, le beau-père de l'enfant a appelé les secours et invoqué "un accident domestique avec de l'eau trop chaude dans un bain", "après que la fillette a perdu connaissance", a expliqué à l'AFP le procureur de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, confirmant une information de RTL.

"Lors de l'hospitalisation il a été constaté des brûlures et une quarantaine d'hématomes. L'hôpital a alors fait un signalement à l'autorité judiciaire", a-t-il ajouté. La fillette, dont le pronostic vital n'est pas engagé, était toujours hospitalisée samedi, selon cette même source. 

La petite fille victime d'un viol

La mère de l'enfant et son beau-père ont été mis en examen, notamment "pour violences sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité". Le beau-père, qui a un casier judiciaire pour des délits routiers, a été écroué. Tous les deux nient les faits qui leur sont reprochés. 

Une information judiciaire a également été ouverte pour des faits de viols. Selon les informations du Parisien, des examens gynécologiques ont montré que la petite fille avait été victime d'un viol par pénétration anale.  

"Sur des faits de viols, je pense que les faits sont matériellement avérés mais je n'ai pas suffisamment d'éléments pour savoir qui les a occasionnés", a déclaré le procureur. Le juge d'instruction va enquêter sur ces faits. "Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de mise en examen qu'il n'y en aura pas ultérieurement", a expliqué Jean-Baptiste Bladier.

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