Obsèques ce midi du policier tué par l'ETA
C'est une journée de deuil chez les policiers de Seine-et-Marne. Et pas seulement eux. Dans la France entière, les forces de l'ordre veulent aujourd'hui montrer leur émotion après la mort de leur collègue. Ils devront cependant le faire de manière discrète : la direction centrale de la sécurité publique a interdit toute "démonstration" de sirènes. Les rassemblements sont autorisés de manière exceptionnelle dans les commissariats, mais pas à l'extérieur. Une minute de silence sera observée dans tous les commissariats à midi, heure des obsèques nationales du policier de Dammarie-les-Lys.
Les policiers qui le souhaiteront pourront d'ailleurs venir à Melun assister à la cérémonie, mais seuls ceux qui travaillent en Seine-et-Marne auront le droit de venir en uniforme. Les autres devront être en tenue civile.
L'éloge funèbre sera prononcé par Nicolas Sarkozy, en présence des ministres de l'Intérieur et de la Justice, Brice
Hortefeux et Michèle Alliot-Marie. L'Espagne a également tenue à être présente : le Premier ministre José Luis Zapatero et le ministre de l'Intérieur vont faire le déplacement à Melun.
Le corps du brigadier-chef, qui a été élevé au grade de commandant, sera rapatrié demain en Guyane où il sera inhumé à Cayenne.
Concernant l'enquête, le seul suspect interpellé a été mis en examen pour "homicide aggravé" et placé en détention
provisoire. Au moins cinq autres membres présumés de l'ETA, dont une femme, sont toujours en fuite.
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