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Nouvel envoi de lettres de menaces

Deux nouvelles lettres de menaces anonymes ont été envoyées à Nicolas Sarkozy et au journaliste Jean-Pierre Pernaut. Elles sont toujours assorties de balles de calibre 9 mm. Les enquêteurs estiment qu'elles ont la même provenance que d'autres lettres du même type envoyées la semaine dernière.
Article rédigé par franceinfo
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Recevoir sa lettre de menaces assortie d'une balle de calibre 9 mm va-t-il devenir du dernier chic dans les dîners en ville ? Si c'est le cas, le mystérieux corbeau, dont le budget envois postaux doit commencer à grimper sérieusement, vient de faire admettre le journaliste de TF1 Jean-Pierre Pernaut dans ce club de unhappy few (“malheureux élus”). Et d'en attribuer la présidence à Nicolas Sarkozy, qui possède désormais deux courriers.

La lettre est arrivée hier à l'Elysée, mais cette fois sans sa cartouche. Nicolas Sarkozy comptait parmi les premiers destinataires de ces envois douteux adressés à des personnalités de droite.
_ Jean-Pierre Pernaut a reçu le sien au siège de TF1, dont le PDG, Nonce Paolini, avait déjà été visé. Plusieurs membres du gouvernement ont eu la même surprise la semaine dernière (Michèle Alliot-Marie, Rachida Dati, Christine Albanel), de même que le sénateur-maire UMP de Béziers, Raymond Couderc, ou encore l'ancien Premier ministre Alain Juppé.

Signée “1000 combattants cellule 34”

Le courrier reprend en partie la première page de la lettre adressée en
milieu de semaine à l'avocate d'un Montpelliérain qui avait été soupçonné d'être le corbeau avant d'être remis en liberté. “ Vous distillez la peur, c'est à vous maintenant d'avoir peur”, menace l'auteur.
_ Le courrier a été envoyé le 7 mars depuis le département de l'Hérault, selon le cachet postal.

Pour les enquêteurs, ces nouvelles lettres émanent bien de la même source que les précédents envois. La lettre adressée à l'avocate de l'homme innocenté (après 34 h de garde à vue) était signée “1000 combattants cellule 34” et demandait la libération de l'ancien activiste d'Action directe Jean-Marc Rouillan, du militant d'extrême gauche Julien Coupat et d'Yvan Colonna, le nationaliste corse actuellement jugé par
la cour d'assises spéciale de Paris.

Grégoire Lecalot, avec agences

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