Nouveau procès Viguier devant les assises du Tarn
C’est libre que Jacques Viguier comparaît depuis ce matin devant la cour d’assises du Tarn à Albi. Libre mais accusé du meurtre de son épouse Suzanne. C’était le 27 février 2000. En première instance ce professeur de droit toulousain avait été acquitté. L’accusation réclamait 15 à 20 ans de réclusion criminelle.
Lors du premier procès, l’accusation avait pointé plusieurs indices à charge. Des traces de sang ont été retrouvées au domicile du couple ; Jacques Viguier a mis trois jours a signaler la disparition. L’accusation soutient aussi que 48 heures avant sa disparition, Suzanne Viguier avait annoncé à son mari qu’elle allait entamer une procédure de divorce.
Reste que le dossier d’enquête est mince. Il ne comporte ni preuve ni aveu. Pour ce procès en appel Jacques Viguier a changé d’avocat et engagé Eric Dupond-Moretti, un ténor du barreau.
Quelque 56 témoins et 12 experts vont déposer à ce procès.
_ Le verdict est attendu le 19 mars.
Baptiste Schweitzer, avec agences
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