Cet article date de plus de treize ans.

Un enfant de 2 ans est décédé dans une crèche niçoise

Il est mort après avoir eu la tête coincée entre les barreaux d'une barrière en bois entourant le jardin. Une enquête est en cours. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Vue aérienne de la crèche Rose-de-France de Nice (Alpes-Maritimes), le 30 novembre 2011. (ANAìS BROCHIERO / NICE MATIN / MAXPPP)

"Le choc émotionnel est énorme", confie la directrice de l'association qui gère la crèche. Un enfant de 27 mois a succombé à ses blessures, samedi 26 novembre, trois jours après avoir eu la tête coincée entre les barreaux d'une barrière de protection dans une crèche de Nice (Alpes-Maritimes).

L'enquête interne au sein de la crèche Rose-de-France a abouti à la conclusion qu'il s'agissait d'"un accident (...) horrible, mais imprévisible", indique mercredi 30 novembre Gabrielle Fiorio, directrice de L'Œuvre des crèches, association niçoise qui gère cinq établissements dans la ville. Une enquête policière, confiée à la brigade des mineurs, est, elle, "en cours", précise le procureur de la République de Nice, Eric de Montgolfier.

Pas de bousculade

L'enfant s'est coincé la tête le 23 novembre dans l'après-midi "dans la barrière en bois pourtant homologuée par les médecins de la PMI [Protection maternelle et infantile, dépendante du conseil général] entourant une partie du jardin" de la crèche, précise la responsable. Elle a souligné que les établissements dont l'association a la charge n'avaient "jamais connu de problème [de ce type] auparavant".

Le bambin "n'a été bousculé ni par d'autres enfants, qui n'ont d'ailleurs pas été témoins de ce qui s'est passé, ni par un adulte", souligne Gabrielle Fiorio. 

"La crèche reste ouverte même si c'est difficile pour l'ensemble de l'équipe", précise la directrice, estimant que "l'important aujourd'hui est de préserver au maximum les parents" de la victime. Une cellule psychologique a été ouverte.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.