Nantes : l'un des pères en colère redescend de la grue, l'autre reste retranché sans vivres
Nicolas Moreno est
descendu de la grue grise des anciens chantiers navals nantais, après plusieurs heures passées au sommet. "Pour
tous les paps qui aiment leurs enfants ! " a-t-il crié en arrivant au
sol. L'homme, qui était monté samedi matin au sommet de l'engin de
construction, a accepté d'en descendre aux alentours de 17h. Interrogé par les
médias dès son arrivée au sol, il a tenu a exprimer "un message de
soutien à tous les papas désespérés " :
Serge Charnay toujours en haut d'une grue
Nicolas Moreno a souligné le pacifisme de la démarche menée conjointement avec Serge Charnay : "Vous avez vu des coeurs, vous avez vu des ballons, des papas qui évoluaient en toute sécurité ", a-t-il déclaré. Depuis samedi matin, Nicolas Moreno s'était installé au sommet de la grue en soutien à son ami Serge Charnay.
Privé depuis deux ans de droit de visite pour son fils, à la suite
d'une condamnation, celui-ci a escaladé une autre grue vendredi matin, s'installant à
environ 40 mètres de hauteur. Il n'a pas l'intention d'en redescendre tant qu'il n'obtiendra pas "la remise en cause de la décision de justice qui a détruit ma famille et nos vies ".
Le forcené a transmis un SMS à l'AFP, dans lequel il indique arriver à épuisement de ses vivres, mais "la grève de la faim m'est imposée par le siège des policiers qui interdisent tout ravitaillement ", affirme-t-il. Malgré une proposition de réexamen de son dossier le 28 mars, il avait refusé vendredi de descendre de l'engin.
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