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Tuerie de Chevaline : le frère de Saad Al-Hilli clame son innocence

Zaïd Al-Hilli a accordé une interview à la BBC et au "Sunday Times".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le lieu de la tuerie de Chevaline (Haute-Savoie), le 7 septembre 2012. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

Il clame son innocence. Le frère de Saad Al-Hilli, l'une des quatre victimes de la tuerie de Chevaline, survenue en septembre 2012 en Haute-Savoie, a nié avoir orchestré la tuerie. Toutefois, devant les caméras de la BBC et dans les colonnes du Sunday Times (en anglais), Zaïd Al-Hilli a admis qu'il était en conflit avec son frère au sujet de l'héritage de leur père. Il doit être à nouveau entendu mercredi par la police, mais il refuse de se rendre en France pour de nouveaux interrogatoires.

Cet homme, âgé de 54 ans, raconte au Sunday Times que son frère l'a agressé physiquement lors de leur dernière conversation. Celle-ci portait sur une maison située à Claygate, dans la banlieue de Londres, dont ils avaient hérité de leur mère.

La police française "couvre quelqu'un", selon Zaïd Al-Hilli

Placé en garde à vue en juin puis relâché faute de charges suffisantes, Zaïd Al-Hilli a déjà été questionné pendant 25 heures par la police britannique. Dans les interviews diffusées dimanche, Zaïd Al-Hilli accuse la police française de ne pas avoir correctement enquêté sur l'hypothèse selon laquelle la véritable cible des tueurs était Sylvain Mollier, un cycliste français retrouvé mort à proximité des autres corps. "Ils couvrent quelqu'un en France dans cette région et ils le savent", affirme-t-il à la BBC.

Pour les enquêteurs français, Sylvain Mollier, qui travaillait pour une filiale du groupe nucléaire français Areva, a été tué parce qu'il est passé au mauvais endroit au mauvais moment. Ils privilégient comme mobile de la tuerie le désaccord autour de l'héritage familial des Hilli portant sur plusieurs millions d'euros.

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