"Grande Synthe a perdu l'un de ses enfants" : environ 1 500 personnes ont participé à la marche blanche en hommage à Philippe

Ce jeune homme de 22 ans est mort des suites de ses blessures après avoir été violement agressé à Grande-Synthe dans la nuit du 15 au 16 avril.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Lors de la marche blanche en hommage à Philippe, un jeune homme de 22 ans tué par un groupe de jeunes, à Grande-Synthe, le 19 avril 2024. (DENIS CHARLET / AFP)

Trois jours après la mort de Philippe, 22 ans, environ 1 500 personnes ont défilé vendredi 19 avril à Grande-Synthe, rapporte France Bleu Nord. Le jeune homme est mort des suites de ses blessures après avoir été passé à tabac. Deux adolescents de 14 et 15 ans ont été interpellés. L'un d'eux a reconnu avoir piégé la victime via un site de rencontres.

Le cortège s'est élancé dans le silence, à 11 heures, du lycée Noordover. La famille et les proches de la victime, vêtus de tee-shirts blancs, ont défilé derrière une banderole avec l'inscription "hommage à Philippe". Des roses blanches ont été distribuées à la foule.

"On n'arrive pas y croire"

Le cortège est passé devant le parking où a été découvert le corps du jeune homme, les proches y ont déposé une gerbe de fleurs blanches. La marche silencieuse est arrivée vers 11h30 sur le parvis de la mairie, où les discours se sont suivis pendant un quart d'heure. "Philippe n'était pas un fait divers, mais un jeune homme attentionné", a déclaré l'un de ses proches. "C'était un mec en or, il était toujours là pour tout le monde, déclare un participant à la marche. On n'arrive pas y croire."

"Grande Synthe a perdu l'un de ses enfants", a quant à lui déploré le maire, Martial Beyaert. "Nous avons vécu un acte horrible. Un meurtre d'une lacheté sans nom. Une agression barbare nous laissant dans l'effroi, la peine, l'incompréhension", a déclaré le maire. "La justice doit passer. Pas celle des réseaux sociaux sur lesquels les extrêmes se délectent, stigmatisent et inventent à des fins nauséabondes. La Justice doit passer, celle de la République indivisible", a-t-il ajouté. Les drapeaux de la commune sont en berne, rapporte France Bleu Nord.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.