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Angers : une mère tue sa fillette de 6 ans en lui injectant des produits vétérinaires

La femme a été mise en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans et placée en détention provisoire dans un cadre médicalisé. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une mère de famille a été mise en examen, le 3 août 2013 à Angers (Maine-et-Loire), pour homicide volontaire sur sa fille de 6 ans.  ( GOOGLE MAPS / FRANCETV INFO )

Une femme de 47 ans a été mise en examen à Angers (Maine-et-Loire) pour meurtre sur mineur de 15 ans, après avoir tué sa fille de 6 ans au moyen d'une injection mortelle, a indiqué mardi 6 août le parquet d'Angers. Les faits sont survenus le 31 juillet au domicile de la mère, séparée du père de la fillette, dans la commune du Lion d'Angers, a précisé le parquet, confirmant une information du Courrier de l'Ouest.

Au cours de sa garde à vue vendredi, la mère "a reconnu avoir volontairement donné la mort à sa fille en lui injectant des produits anesthésiants et euthanasiants avant de s'administrer elle-même un produit euthanasiant. Elle avait auparavant euthanasié ses deux chiens", a expliqué le procureur de la République adjoint d'Angers, François Touron. C'est un ami de la famille qui a découvert le corps de la petite fille et celui, inanimé, de sa mère.

Des traces de piqûre sur les bras de l'enfant

"Plusieurs seringues et aiguilles, et des produits vétérinaires ont été retrouvés. Les examens médicaux de l'enfant ont permis de relever des traces de piqûre sur les bras. Des analyses sont en cours pour préciser la nature des produits qui lui auraient été injectés", a ajouté le procureur adjoint.

Secrétaire dans un cabinet vétérinaire, la mère a laissé une lettre précisant ses "intentions homicides suicidaires", mais "ses motivations restent à ce stade de l'enquête peu explicites". "Il n'y avait pas de signe avant-coureur dans l'environnement de l'enfant qui aurait pu annoncer le drame. L'examen de la personnalité de la mère sera l'un des éléments importants de l'information judiciaire", a précisé François Touron. La femme a été placée en détention provisoire dans un cadre médicalisé.

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