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Meurtre du RER D : "J'avais une bombe en face de moi", raconte une victime

Deuxième journée d'audience dans le procès du meurtre d'Anne-Lorraine Schmitt dans le RER D, en novembre 2007. Journée marquée par le témoignage douloureux de Valérie, une autre victime de Thierry Devé-Oglou, violée en 1995 dans un wagon de RER.
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Quinze ans après les faits, Valérie, 41 ans aujourd'hui, a expliqué avec énormément de précisions, devant la cour d'assises de Pontoise, le calvaire enduré elle aussi dans un RER. Elle a raconté "le regard menaçant" de son violeur, ses cris, a décrit "une bombe en face" d'elle.
_ Mais la jeune femme, à l'époque, avait réussi ensuite à le calmer. Et il avait disparu, à l'occasion d'un arrêt du train dans une gare en forêt.

Thierry Devé-Oglou a été l'année suivante condamné pour ce viol, à cinq ans de prison dont deux avec sursis. Mais dès 1997, il avait été libéré, de quoi susciter un grand émoi en France et conduire à la rédaction d'un projet de loi sur la récidive.

Pour Valérie, qui avait participé aux recherches de son violeur - elle l'avait reconnu huit jours après l'agression dans une rame- il était pourtant évident que sa prochaine victime "n'aurait aucune chance".
_ Anne-Lorraine Schmitt a été tuée de 34 coups de couteau en 2007. Le procès doit se terminer demain.

Cécile Quéguiner, avec agences

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