Meurtre du pont de Neuilly : Marc Machin reste en prison
Cette suspension de peine est "prématurée". Après avoir délibéré, la commission de révision des condamnations pénales a refusé la libération de Marc Machin, estimant que de nouvelles investigations étaient nécessaires. Déception de son avocat : Me Louis Balling affirme cependant que "le combat ne fait que commencer".
Un combat lancé en mars dernier, lorsque l'appartion d'un nouveau suspect a remis en question la culpabilité de Marc Machin.
En prison depuis 2002, Machin purge une peine de 18 ans de réclusion criminelle. Il a été condamné pour le meurtre de Marie-Agnès Bedot, le 1er décembre 2001, sur le pont de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine.
Mais début mars, rebondissement : un autre homme se rend au commissariat de la Défense pour s'accuser de ce meurtre, et d'un autre, lui aussi commis sur le pont de Neuilly, le 22 mai 2002. Depuis, des analyses ont permis de retrouver des traces d'ADN de ce suspect sur les vêtements de la première victime, entraînant l'ouverture d'une seconde information judiciaire et sa mise en examen pour "assassinat, viol et vol".
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