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Meurtre d'un élu de Créteil : deux suspects présentés à la justice

Le parquet a requis le placement en détention provisoire des deux suspects, qui devraient se voir notifier leur mise en examen dans la journée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'immeuble où le corps d'un conseiller municipal de Créteil (Val-de-Marne) a été retrouvé, janvier 12 janvier 2016. (DIANE FALCONER / AFP)

Devant les enquêteurs, ils ont nié catégoriquement leur implication. Deux jeunes hommes ont été présentés lundi 18 janvier à la justice en vue de leur possible mise en examen pour "homicide volontaire" après le meurtre du conseiller municipal de Créteil Alain Ghozland.

"Les éléments sur leur implication reposent sur des identifications de trace biologique, la téléphonie et le recoupement de témoignages", a précisé une source judiciaire.

Une information judiciaire pour "homicide volontaire", "vol avec violence" en réunion et "séquestration" a été ouverte par le parquet de Créteil. Le placement en détention provisoire des deux suspects, qui devraient se voir notifier leur mise en examen dans la journée, a été requis.

La piste crapuleuse est privilégiée

Arrêtés samedi matin, les deux jeunes hommes sont déjà connus de la justice. L'un d'eux, âgé de 23 ans, condamné pour vols aggravés, "se trouvait sous bracelet électronique", un aménagement de peine. Le deuxième suspect, âgé de 21 ans, a déjà été condamné une fois pour vol avec violence.

Le corps d'Alain Ghozland, conseiller municipal Les Républicains âgé de 73 ans, avait été découvert le 12 janvier à son domicile par son frère, qui s'inquiétait de ne pas l'avoir vu à la synagogue la veille. "La porte d'entrée ne présentait pas de traces d'effraction, l'appartement avait été entièrement fouillé et des effets personnels avaient été dérobés", a souligné la source judiciaire, qui indique que la piste crapuleuse est privilégiée.

Le véhicule de la victime avait également disparu, avant d'être retrouvé "quelques heures plus tard" à Créteil. L'autopsie a révélé que l'élu était mort par asphyxie.

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