Max Frérot, l'ancien d'Action directe, sort de prison
Max Frérot, deux fois condamné à la perpétuité, bénéficiait d'un régime de semi-liberté, depuis un an. "Une épreuve parfaitement respectée" selon la cour d'appel de Paris, qui a noté "ses capacités de réinsertion dans
les métiers du livre".
Il sort donc aujourd'hui après 23 ans derrière les barreaux. Ce n'est pas le premier. Joëlle Aubron avait été libérée en juin 2004 pour raison médicale, avant de mourir deux ans plus tard. Nathalie Ménigon, elle, bénéficie d'une liberté conditionnelle depuis août 2008. Georges Cipriani quant à lui bénéficie d'un régime de semi-liberté depuis le mois d'avril. Jean-Marc Rouillan enfin s'est vu reprendre sa semi-liberté, pour avoir parlé dans la presse.
Dans le cas de Max Frérot, la sortie n'est pas allée de soi, pour autant. Le tribunal d'application des peines (Tap), compétent en matière terroriste, avait donné le 10 juin son feu vert à une mesure de libération conditionnelle de Max Frérot. Mais le parquet de Paris avait formé un appel suspensif. La cour d'appel de Paris a finalement confirmé, mardi dernier, l'ordonnance du Tap et accordé sa libération conditionnelle.
Max Frérot était membre de la "branche nationale" ou "lyonnaise" du
mouvement armé. Arrêté en 1987, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
assortie d'une peine de sûreté de 18 ans en 1989, il est à nouveau condamné en
1992 à la même peine pour un attentat commis en 1986 contre le siège de la
Brigade de répression du banditisme (BRB) à Paris, qui avait entraîné la mort
d'un policier.
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