Cet article date de plus de treize ans.

Massacre de Nantes : "cinq exécutions méthodiques" selon le procureur, le père toujours introuvable

Une information judiciaire pour "assassinats" a été ouverte ce vendredi soir contre X, a annoncé aujourd'hui le procureur de la République de Nantes. Les autopsies menées sur les dépouilles d'Agnès Dupont de Ligonnès et de ses quatre enfants, âgés de 13 à 21 ans, montrent selon Xavier Ronsin qu'il s'agit de "cinq exécutions méthodiques". Pendant ce temps, le père reste introuvable.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

"L'autopsie des cinq corps, qui est déjà terminée, a montré qu'on était face à une exécution méthodique", a affirmé le procureur de Nantes, Xavier Ronsin. "Ils ont été tués pendant leur sommeil par une arme à feu, vraisemblablement une arme à feu 22 long-rifle", a-t-il précisé. Une information judiciaire pour assassinat a été ouverte contre X.

Le père de famille toujours introuvable

D'importantes recherches sont menées dans le Var pour localiser Xavier Dupont de Ligonnès, dont la voiture a été retrouvée sur le parking d'un hôtel à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var. Ses dernières traces datent du 12, 13 avril et 14 avril. Il a été aperçu dans une auberge du Pontet, dans le Vaucluse. Il était seul. Il a également fait un retrait bancaire de 30 euros.

Son passage dans la région coïncide avec la disparition d'une femme, Colette Deromme, le 14 avril. Cette disparition est-elle liée à Xavier Dupont de Ligonnès ? Les enquêteurs s'interrogent. "Rien à ce jour n'est établi", insiste le parquet qui ajoute cependant qu'avant de s'installer à Nantes en 2003, la famille Dupont a habité le village de Lorgues dans lequel résidait Colette Deromme.

Les enquêteurs privilégient désormais l'hypothèse d'un drame familial lié à des problèmes d'argent importants. Xavier Dupont de Ligonnès était "poursuivi par un huissier qui lui réclamait une forte somme d'argent" selon une source proche de l'enquête.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.