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Marseille : un jeune homme filmé en train de torturer un chat scandalise le web

L'homme, né en 1989, a été placé en garde à vue. Les policiers recherchent également celui qui a filmé les scènes, vraisemblablement avec un téléphone portable.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Capture d'écran d'une vidéo montrant un jeune homme torturer un chat à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 30 janvier 2014. (EXPRESSION DIRECT / YOUTUBE)

La violence des images a révolté des dizaines de milliers d'internautes. Un homme a été arrêté et placé en garde à vue, vendredi 31 janvier à Marseille, après la publication de vidéos sur internet le montrant projetant un chat en l'air à plusieurs reprises. L'homme, né en 1989, a été placé en garde à vue à la brigade de sûreté urbaine, selon une source proche de l'enquête. Il devrait être présenté au parquet de Marseille samedi matin. Les policiers recherchent également celui qui a filmé les scènes, vraisemblablement avec un téléphone portable.

Sur cette vidéo, dupliquée par différentes personnes sur le web, on voit "Farid de la Maurelette" jetant le plus haut et le plus loin possible un petit chat blanc et roux, qui retombe lourdement sur le sol en béton, parfois après avoir heurté le mur d'un immeuble. Selon la source proche de l'enquête, le mis en cause a reconnu les faits devant les policiers et aussi affirmé que le chat était vivant. "Le chat a été depuis retrouvé vivant par un passant, affirme La Provence. L'animal appartient à un habitant du 15e arrondissement qui l'avait offert à ses enfants et qui était à sa recherche depuis une dizaine de jours."

La Fondation Brigitte Bardot a annoncé un dépôt de plainte pour "acte de cruauté et sévices graves" contre un animal, un délit pénal puni de deux ans d'emprisonnement. "Nous aimerions que ces faits ne soient pas considérés comme de la simple maltraitance", a précisé un porte-parole, qui estime que "la vidéo est suffisamment explicite". Un groupe Facebook, créé jeudi et qui demande que "ce jeune homme soit puni", avait recueilli près de 48 000 "likes" vendredi 31 janvier, à 18 heures. Une pétition en ligne avait, elle, recueilli près de 93 000 signatures, à la même heure.

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