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Marseille : garde à vue prolongée pour deux des six policiers

Ils sont soupçonnés d'avoir informé la pègre de l'imminence d'un coup de filet policiers : deux des six fonctionnaires interpellés mardi sont toujours en garde à vue dans les locaux de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale). Les quatre autres ont été remis en liberté...
Article rédigé par franceinfo
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Un peu trop bavards.
_ Les six policiers - des gradés et des gardiens de la paix - auraient divulgué à certaines figures du grand banditisme du sud de la France des informations de première main sur les enquêtes en cours. Compromettant ainsi un coup de filet policier préparé de longue date.

Mardi à l'heure du laitier, les six fonctionnaires étaient interpellés par les inspecteurs de l'IGPN, la "police des polices". Quatre d'entre eux ont été relâchés dans l'après-midi après leur audition, tandis que la garde à vue des deux autres était prolongée.

Les "bœuf-carottes" ont effectué une série de perquisitions, passé au crible les téléphones des suspects, leurs ordinateurs et vérifié leur train de vie

Ces six policiers de la sécurité publique sont affectés dans le Gard et les Bouches-du-Rhône : deux à Nîmes, les quatre autres à Marseille, Allauch et Plan-de-Cuques.

Vendredi dernier, un autre policier de la section financière de la DPJ de Marseille, également soupçonné d'être un peu trop bavard avec la pègre, a été mis en examen pour "violation du secret de l'instruction". Il a été écroué.

Gilles Halais, avec agences

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