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"Marave challenge" : une enquête ouverte à Metz après l'agression de trois lycéens

La sécurité a été renforcée autour de cinq lycées de Metz (Moselle), après que des "challenges" aient été lancés sur les réseaux sociaux. Leur principe : attaquer en bande des adolescents au hasard, pour dix euros. Une enquête a été ouverte. 

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Lorraine Nord
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Temps de lecture : 1 min
Capture d'écran de la page "Marave Metz". (FACEBOOK)

Trois plaintes ont été déposées et une enquête vient d'être ouverte après trois agressions en fin de semaine dernière devant des lycées de Metz (Moselle), visant trois jeunes de 17 et 18 ans, rapporte lundi 18 décembre France Bleu Lorraine Nord.

Ces agressions ont eu lieu dans le cadre d'un "jeu" lancé sur les réseaux sociaux, le "Marave challenge". Il consiste à frapper en bande des lycéens au hasard avec récompense de 10 euros pour les agresseurs. Un groupe Facebook, comptant plus de 60 membres, a été créé pour relayer les "Marave challenge" à Metz, avant d'être désactivé. 

Sécurité renforcée autour des lycées

La sûreté départementale de la Police a été chargée de l'enquête. La sécurité a été renforcée devant cinq établissements de Metz : les lycées Fabert, Anne-de-Méjanès, Georges-de-la-Tour, René-Cassin ou encore Louis-Vincent. Des patrouilles passent régulièrement et les images de vidéosurveillance sont en train d'être exploitées.

"La première fois" que le "Marave challenge" a sévi, a expliqué Nawel, en première au lycée Georges-de-la-Tour, "c'était sur deux jeunes qui marchaient. Pour 10 euros, un des deux a subi une balayette et ensuite, ça a fait une bagarre générale." Un autre élève du lycée a raconté : "Ce ne sont pas des rumeurs, c'est vraiment vrai, des gens de ma classe ont essayé de défendre quelqu'un, ils se sont fait taper."

"Choquant et alarmant"

C'est "choquant et alarmant", sest inquiètée Nawel, qui espère que ce phénomène va s'arrêter rapidement, rappelant qu'il y a eu "beaucoup de témoignages de jeunes frappés parfois par 25 personnes".

Le maire de Metz, Dominique Gros, a également réagi par l'intermédiaire de Thomas Scuderi, son adjoint à la démocratie locale : "Notre société va bien mal pour comprendre ce genre de comportements."

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