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MAM : Ardoise est "en cours de modification"

La première version du logiciel policier avait été jugée discriminatoire par des associations. Celui-ci, et la ministre de l'Intérieur l'a confirmé, ne retiendra que des critères caractérisant les délits, et non leurs victimes.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 07/05/2014 16:22

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(Radio France ©REUTERS/ Charles Platiau)

Promis, la nouvelle mouture du logiciel permettra de "distinguer entre ce qui relève d'une qualification de l'infraction et ce qui relève de la personne. Par exemple, on ne fera plus apparaître que quelqu'un est homosexuel, cela ne nous regarde pas".
_ La ministre de l'Intérieur s'exprimait devant la presse en présence du président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), Louis Schweitzer. Elle dit s'être attachée à "lever les craintes qu'il pouvait y avoir sur le droit de la personne non seulement à sa liberté mais au respect de sa vie privée".

L'expérimentation de la première version du logiciel a été suspendue mardi. Ardoise est destiné à alimenter un futur fichier commun police-gendarmerie, et son objectif principal est de mettre en évidence un certain nombre de données et de profils, classés par rubriques telles que "mineur en fugue", "sans domicile fixe", "personne âgée",
"permanent syndical", "membre d'une secte", "transsexuel" ou "homosexuel".

Mais dans la version à venir, sera distingué "ce qui relève d'une qualification de l'infraction et ce qui relève de la personne".

Matteu Maestracci avec agences