Lettres de menaces : un suspect arrêté
Le suspect a été mis en cause par un de ses proches. Les policiers privilégiaient la piste locale dans cette enquête, toutes les lettres ayant été postées dans l'Hérault. La section antiterroriste du parquet de Paris, qui avait ouvert une enquête préliminaire le 9 février, a saisi la brigade criminelle de Paris et plusieurs services de police judiciaire. La thèse privilégiée dès le départ était celle de l'acte d'un déséquilibré.
L'Elysée, des ministères et plusieurs élus UMP dont le maire de Bordeaux et ancien Premier ministre Alain Juppé ont reçu ces deux dernières semaines une lettre de menaces de mort contenant une balle de 9mm. Le PDG de TF1, Nonce Paolini, a été destinataire d'une lettre de menace similaire. De même source, on précise que cette enveloppe en kraft était adressée à Nonce Paolini mais que le contenu ne le visait pas directement.
Les enveloppes en papier Kraft ont été envoyées à Nicolas Sarkozy, Rachida Dati (Justice) et Michèle Alliot-Marie (Intérieur), mais aussi à la ministre de la Culture, Christine Albanel. Les premiers envois visaient deux élus du Sud, Jacques Blanc, sénateur UMP et maire de La Canourgue (Lozère), et Raymond Couderc, maire UMP de Béziers (Hérault).
La lettre, toujours la même, intitulée "courrier unique pour tous et toutes", porte les mentions "Ministres, députés, sénateurs, pourvoyeurs de lois liberticides et fascistes, vous n'êtes que des morts en sursis." "Vous croyez disposer de nos vies, eh bien non, c'est nous qui disposons de la vôtre et de celles de vos familles et amis", écrit le signataire.
Caroline Caldier, avec agences
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