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Les troupes de choc de la police s'unissent pour gérer les coups durs

Prises d'otages, attentats multiples... Les services "musclés" de la police se réunissent aujourd'hui pour former la FIPN, Force d'intervention de la police nationale. A charge pour elle d'être plus réactive lors de crises majeures.
Article rédigé par franceinfo
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500 hommes au total. Mobilisables en une heure. Tel est le nouveau visage de la FIPN, la Force d'intervention de la police nationale. La Force existe depuis juillet, mais elle n'est officialisée qu'aujourd'hui.

La FIPN n'est pas un nouveau corps de super-policiers, mais la réunion de trois organismes déjà existants : l'unité d'élite, le Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion), les GIPN (Groupes d'intervention de la police nationale) et la Brigade anticommando (BRI) de Paris.
_ Cette fusion permettra de réagir plus vite en cas de coup dur - du genre prises d'otages, attentats multiples et simultanés...

Il n'y aura qu'un seul chef et un seul état-major, pour coordonner les interventions. En l'occurrence, celui du RAID, Amaury de Hauteclocque, dont l'adjoint, le commissaire Jean-Pierre Despres, commandera l'état-major -seule structure permanente de la FIPN.
_ Aujourd'hui le RAID dépend du cabinet du directeur général de la police nationale, les GIPN relèvent de la direction centrale de la sécurité publique et la BRI du préfet de police de Paris.

Le GIGN, le Groupement d'intervention de la gendarmerie, fort de 400 hommes, n'est pas intégré au FIPN. En revanche, les deux corps sont appelés à travailler main dans la main.

Voilà qui devrait simplifier le fonctionnement de la structure. Et la rendre plus efficace.

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