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Les policiers de Grenoble menacés de mort

Les policiers de la brigade anticriminalité, impliqués dans la fusillade qui a tué le braqueur le 16 juillet dernier, ont été mis au vert. Ils ont reçu des menaces de mort "totalement indignes et bien réelles", selon les mots du ministre de l'Intérieur, brice Hortefeux.
Article rédigé par franceinfo
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C'est une menace prise très au sérieux. Suffisamment, en tout cas, pour que les policiers menacés aient été éloignés pendant quelque temps de Grenoble, et qu'ils bénéficient d'une protection... policière.
_ Ces policiers menacés, ce sont les hommes de la BAC de Grenoble, la brigade anticriminalité. Ceux-là mêmes qui sont intervenus lors du braquage du casino, le 16 juillet dernier... et qui ont abattu Karim Boudouda au terme d'une course-poursuite mouvementée.

Les menaces ont été confirmées hier par le ministre de l'Intérieur en personne. Brice Hortefeux a parlé de menaces“ totalement indignes et bien réelles” . “Nous avons décidé, avec le directeur général de la police nationale
(Frédéric Péchenard) et le directeur central de la Sécurité publique (Jacques
Fournier) de mettre en place des dispositifs particuliers pour les mettre en
sécurité ainsi que leurs familles”, explique-t-il. Sans détailler ces mesures.

“A partir du moment où c'est un bandit chevronné qui est mort sur cette
intervention, le milieu du grand banditisme et les bandes veulent venger sa
mort”, raconte un syndicaliste policier.

Le parquet de Grenoble a également été saisi de l'enquête sur ces menaces de mort, et l'a confié à l'antenne grenobloise de la direction interrégionale de police judiciaire de Lyon.

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