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Les militaires tués à Montauban victimes "d’une exécution terroriste"

Le président de la République a prononcé un long discours devant les dépouilles des trois militaires assassinés les 11 et 15 mars à Montauban et Toulouse. Nicolas Sarkozy a appelé à "l’unité nationale face à la froide sauvagerie d’un homme".
Article rédigé par Caroline Caldier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Visage grave, Nicolas Sarkozy a
rendu hommage aux trois militaires : "Un soldat français sait qu’il peur
mourir pour la France, il connaît le sens du mot sacrifice car il connait le sens
du mot devoir, il connaît la mort et sait la regarder en face"
.
Cependant, a souligné le président, ces hommes ne s’étaient pas préparés à
cette mort là. Ce n’était "pas la mort des champs de bataille mais une exécution
terroriste",
a condamné Nicolas Sarkozy.

Le président de la République a
ensuite longuement dressé les états de services des trois militaires qui les "honorent" ,
eux qui ont "servi magnifiquement le drapeau" . Soulignant que l’enfant
à naître de l’un des trois hommes ne connaîtra jamais son père.

"Ces crimes ne demeureront pas impunis" (Nicolas Sarkozy)

Dans la conclusion de son discours, Nicolas
Sarkozy est revenu sur le drame de lundi matin à Toulouse qui a fait quatre
victimes dont trois enfants devant l’école juive Ozar Hatorah. Nicolas Sarkozy
a tenu à regrouper toutes les victimes au sein de son hommage. "Si des
communautés ont été prises pour cibles, ce sont des Français qui ont été
assassinés, nos soldats, nos enfants. Le tueur présumé à l’heure où je vous
parle est encerclé. Il voulait mettre la République à genoux, elle n’a pas
cédé, elle n'a pas reculé, elle n'a pas faibli mais fait son devoir et sa Justice fera le sien :
ces crimes ne demeureront pas impunis"
, s’est engagé le président. Avant
d’appeler à "l’unité nationale face à la froide sauvagerie d’un homme" .

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