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Les institutions corses une nouvelle fois attaquées

La gendarmerie de Cargèse, le village natal d’Yvan Colonna, a été la cible d’un mitraillage à l’arme automatique, dans la nuit de dimanche à lundi. L’attaque, condamnée par le premier ministre François Fillon et la ministre de l’intérieur Michèle Alliot-Marie, est la cinquième sur l’île depuis la condamnation d'Yvan Colonna.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France © RF / Sylvie Johnnson)

Dans la nuit de dimanche à lundi, la façade de la gendarmerie de Cargèse en Corse du Sud a été criblée de balles, et des projectiles ont été retrouvés dans les appartements de deux gendarmes.

L’attaque, qui n’a fait aucun blessé est, selon les enquêteurs, liée à la récente condamnation à perpétuité du berger corse pour l’assassinat du préfet Erignac.

La ministre de l’intérieur Michel Alliot- Marie, qui a réuni ce matin les services de police et de gendarmerie pour demander à raccourcir les délais entre les attentats et les arrestations, a vivement condamné ces violences qu’elle a qualifiées « d’actes minables et odieux, commis par des individus indignes et lâches. »
_ Une condamnation relayée par le premier ministre François Fillon qui parle « d’actes intolérables ».

Il s’agit de la cinquième attaque recensée sur l’île de beauté depuis la condamnation d’Yvan Colonna. La semaine dernière, deux explosions avaient déjà touché la direction départementale de l’équipement (DDE) ainsi que la préfecture de Corse du Sud et de Région, sans faire de victimes.
Dimanche, en revanche, deux personnes avaient été blessées dans deux attentats contre la gendarmerie et la trésorerie générale à Ajaccio.

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