Les deux responsables de la sécurité de Renault en garde à vue
Serait-ce un remake de l'arroseur arrosé ? Renault se pose aujourd'hui toujours en victime, mais cette fois victime d'une manipulation. Car, plus le temps passe, plus les charges retenues par les trois salariés du groupe s'envolent...
Aujourd'hui, les deux responsables de la sécurité du constructeur, qui ont révélé toute cette affaire d'espionnage, sont en garde à vue. Pour des soupçons d'escroquerie. Ils sont entendus à la DCRI, la Direction centrale du Renseignement intérieur.
Depuis le début de l'affaire, les deux hommes refusent de révéler le nom de l'informateur qui leur a assuré que trois cadres de l'entreprise avaient touché de l'argent, sur des comptes bancaires en Suisse et au Liechtenstein, pour espionner
le programme de véhicules électriques de Renault.
_ Car les vérifications sur ces comptes, en début de semaine, n'ont absolument rien donné.
On sait aussi que la direction de Renault a versé 250.000 euros pour ces informations. Et qu'elle a aujourd'hui de plus en plus de doutes sur l'existence même d'une affaire d'espionnage industriel...
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