L’enquête se poursuit à Pontivy
3 jours après la découverte du corps d’une jeune serveuse dans un chemin près de Pontivy en Bretagne, les gendarmes poursuivent leur enquête de voisinage et tentent de reconstituer l’emploi du temps de la victime avant sa mort.
Une quarantaine de gendarmes sont toujours mobilisés à Pontivy et dans les environs. Profitant du week-end, ils ont ce matin multiplié les contrôles d’identité et les auditions de témoins. "L'enquête de voisinage et d'environnement avance. Nous progressons dans la
connaissance de Stéphanie et de son emploi du temps ces dernières semaines", a déclaré le capitaine Stéphane Rappailles, officier de communication de la gendarmerie en Bretagne, précisant que plusieurs centaines de personnes
devaient encore être interrogées. L’enquête de voisinage doit se poursuivre au moins jusqu’à lundi. Quant au petit ami de la serveuse et le patron du bar, ils ont été interrogés sans que n'apparaisse de tension entre eux et la victime.
Aucune hypothèse privilégiée
Crime crapuleux, à caractère sexuel ou privé, "toutes les hypothèses restent ouvertes", a-t-il précisé. Rien, parmi les éléments récoltés par les gendarmes, ne permet d'avancer dans l'identification du ou des auteurs du crime, a-t-il ajouté, "Sa vie semblait +normale+".
Stéphanie Ropers a fait la fermeture du bar où elle travaillait à Pontivy
vers 1H00 mercredi avant que son corps ne soit retrouvé en fin de journée dans
la campagne, à 20 km de là. Le patron du bar avait donné l'alerte après d'être
aperçu qu'il manquait de l'argent dans sa caisse.
"Adorable" et "ayant la tête sur les épaules", selon ses amis, Stéphanie
Ropers, a été étranglée avec un câble électrique. L'autopsie n'a pas révélé de
"traces de violences sexuelles", selon le parquet de Lorient.
Edwige Coupez, avec agences
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