Le violeur en série Luc Tangorre retourne en prison pour agressions sexuelles sur trois mineures
En 1983 puis en 1992, il avait écopé de 15 ans puis 18 ans de réclusion criminelle, pour quatre viols, une tentative de viol et six attentats à la pudeur à Marseille, puis pour deux autres viols, près de Nîmes.
Déjà condamné à deux reprises pour viols aux assises, Luc Tangorre a été à nouveau condamné jeudi 12 septembre, à trois ans et six mois de prison pour agressions sexuelles et attouchements sur trois mineures, par le tribunal correctionnel de Nîmes (Gard). Un mandat de dépôt a été décidé à son encontre, ainsi qu'une interdiction de séjour dans le Gard pendant cinq ans, avec une privation de ses droits civiques et civils pour la même période.
Aujourd'hui âgé de 60 ans, il comparaissait jeudi après-midi pour des faits commis dans la station balnéaire du Grau-du-Roi (Gard), durant l'été 2014. A l'audience, le prévenu a une nouvelle fois totalement réfuté les accusations, comme il l'avait toujours fait lors de ses précédents procès.
"Trois jeunes victimes, trois horizons très différents, des victimes qui vivent dans des zones géographiques très éloignées et qui ne se connaissent pas", a souligné le procureur adjoint Stanislas Vallat, en accusant le prévenu de "toujours nier, même les plus grosses évidences", et d'être "dans le déni permanent".
"Le violeur des quartiers sud"
"La foudre ne tombe jamais trois fois sur le même arbre monsieur Tangorre", ont plaidé les avocats des plaignantes, Pierry Fumanal et Rémy Nougier : "Dans votre vie, 16 ou 17 victimes vous ont désigné comme un prédateur. Il ne s'agit pas d'erreur ou de complot."
Aux assises, en 1983 puis en 1992, Luc Tangorre avait écopé de 15 ans puis 18 ans de réclusion criminelle, pour quatre viols, une tentative de viol et six attentats à la pudeur à Marseille, puis pour deux autres viols, près de Nîmes.
Alors surnommé "le violeur des quartiers sud", Luc Tangorre avait bénéficié d'une grâce présidentielle en 1987, après sa première condamnation. Quelques mois après sa libération, il avait violé deux étudiantes américaines lors de la Féria de Nîmes de Pentecôte, en 1988. Sorti de prison en 2000, il n'avait plus fait parler de lui jusqu'en 2014.
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