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Le suicide d'un ouvrier à Renault-Cléon, près de Rouen

Selon la CGT du site de Renault à Cléon en Seine-Maritime, un salarié s'est suicidé jeudi dans l'usine. Le Comité d'hygiène et de sécurité s'est réuni ce vendredi matin. La direction de Renault n'a pas encore réagi. Il s'agit du second suicide en neuf mois sur ce site d'après la CGT.
Article rédigé par Evelyne Chatelais
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Un salarié de Renault s'est donné la mort sur le
site de Cléon au sud de Rouen. L'annonce a été faite vendredi matin par un représentant de la CGT de l'usine. Selon le syndicat, l'ouvrier travaillait "dans un
atelier d'usinage
" depuis plusieurs années. Une réunion du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) s'est déroulée dans la matinée. A la mi-journée, la direction de Renault n'avait pas confirmé le
décès dans l'usine. Le site de Seine-Maritime produit avec Nissan des moteurs et des boîtes de
vitesse.

Le second suicide en neuf mois

D'après la CGT, le suicide intervenu jeudi sur le site de
Seine-Maritime est le second en moins d'un an. Selon France Bleu Basse Normandie, le salarié, âgé de 43 ans, marié et père de trois enfants, travaillait chez Renault depuis près de 20 ans. Sur son lieu de travail, il n'a laissé aucun message évoquant sa détresse. 

En avril 2013, un salarié s'était
donné la mort en laissant deux courriers, une lettre pour sa famille, et un
écrit pour la direction de Renault, dans lequel il évoquait, selon le syndicat "des
pressions
" et des "conditions de travail difficiles "
.

En octobre 2013, lors d'une visite du site de Cléon, le secrétaire général de la CFDT, Laurent
Berger avait déclaré que son organisation acceptait des "efforts partagés " pour obtenir en retour des embauches et une amélioration des conditions de
travail.

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