Le procès Colonna se poursuit
La défense du berger corse avait demandé cet après-midi un "complément au supplément d'information" réalisé du 19 au 22 février après les révélations de Didier Vinolas, proche collaborateur du préfet assassiné, qui avait évoqué deux nouveaux possibles suspects.
Pour le parquet général, le supplément d'information dont les conclusions ont été rendues hier n'a "pas révélé d'élément nouveau" et les deux personnes citées par M. Vinolas "ont été entendues, ont dû fournir aux enquêteurs des explications sur les faits".
La défense estimait pour sa part que le supplément d'information recelait des "contradictions" entre les déclarations de M. Vinolas, de l'ex-procureur Yves Bot et de Michel Poirson, ancien policier des Renseignements généraux qui a contesté à la fois être un informateur de M. Vinolas et avoir rencontré M. Bot en 2002.
Les avocats d'Yvan Colonna souhaitaient l'organisation d'une confrontation entre ces différentes personnes.
Après un délibéré de deux heures et demie, la cour d'assises a rejeté la demande d'un nouveau supplément d'information au motif que "les déclarations de Didier Vinolas ne constituaient pas un élément nouveau" et qu'il n'y avait "pas lieu de procéder à des vérifications supplémentaires".
Le procès a repris son cours ce soir, avec l'audition de témoins présents aux abords du lieu de l'assassinat de Claude Erignac, le 6 février 1998 à Ajaccio.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.