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Le parquet de Nancy diffuse le signalement d'un violeur en fuite

Le parquet de Nancy diffuse une photo et un signalement pour retrouver le violeur récidiviste qui a échappé à la surveillance judiciaire en se débarrassant de son bracelet électronique.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Cité judiciaire de Nancy © MAXPPP / L'Est républicain)

Le parquet de Nancy a diffusé le signalement et la photo d’un violeur récidiviste de 48 ans, en fuite depuis jeudi matin après avoir cassé son bracelet électronique.

Selon le procureur de Nancy Thomas Pison, qui s’est exprimé en conférence de presse, l’homme en fuite présente "un risque de récidive avéré ", en raison de son "profil psychiatrique préoccupant ". Son signalement et sa photo ont donc été diffusés afin de faciliter les recherches. En cas de localisation de l'ancien détenu, les consignes du parquet sont les suivantes : "N'intervenez pas vous même, mais avisez immédiatement la gendarmerie ou la police la plus proche ".

  (La photo a été diffusée par le parquet de Nancy © DR)

Le premier cas de bracelet cassé

Condamné en 1991 à 9 ans d’emprisonnement pour viol, puis 10 ans plus tard à 20 ans de réclusion dont 13 ans de sûreté pour trois nouveaux viols, il était arrivé à la fin de sa peine début décembre 2013 grâce à des réductions et de remises de peine. Une stricte surveillance judiciaire de 45 mois été mise en place à sa sortie. En plus du bracelet électronique, il pointait à "des rendez-vous réguliers avec des psychiatres et des psychologues, le juge d'application des peines et les agents du Service pénitentiaire d'insertion et de probation ", explique le procureur, qui résume : "il était plus que suivi ".

Le procureur de Nancy, Thomas Pison

L'ancien détenu a pourtant réussi à échapper à la surveillance en brisant, jeudi matin, son bracelet GPS à l'aide d'une pince et en prenant la fuite. Le magistrat précise qu’il s’agit, à sa connaissance de "la première fois en France que quelqu’un parvient à briser son bracelet électronique ". Il vivait depuis sa sortie en colocation dans le centre de Nancy et venait de trouver un travail grâce à une autorisation de sortie de quatre heures par jour.

"De nombreux services de police et de gendarmerie sont mobilisés partout en France ", a précisé le procureur. Il est désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt et recherché activement partout en France.

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