Le nouveau projet de police de proximité bien accueilli dans les quartiers
Trois unités d'une dizaine d'hommes chacune qui travailleront dans plusieurs communes sensibles du “9-3” : Clichy, Montfermeil, Saint-Denis et La Courneuve. Elles seront formées de policers ayant au moins deux ans d'expérience.
Dans les quartiers, la fin de la police de proximité, sabrée par Nicolas Sarkozy il y a cinq ans, est un vieux refrain, tendance nostalgie. Alors peu importe le nom que veut lui donner Michèle Alliot-Marie : “police proche des gens”, “unités territoriales de quartiers”. Pour les habitants, c'est bien le retour des “ilotiers”.
Simples citoyens ou éducateurs sociaux, tous dénonçaient le divorce entre les plus jeunes et des policiers uniquement présents en cas d'intervention, ou pour des contrôles d'identité. Mais si la tendance générale est à la satisfaction, il n'y a pas unanimité pour autant.
Et du côté des élus, trois députés UMP de Seine-saint-Denis, Patrice Calméjane, Gérard Gaudron et Eric Raoult, ont salué une “approche intelligente” et la “capacité d'écoute” de la ministre de l'Intérieur. Les élus de gauche du département, eux, reconnaissent que “c'est une bonne chose”, mais regrettent qu'on “ait perdu cinq ans”.
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