Le "no comment de Sarkozy et les autres réactions
Depuis Bruxelles, où participait au sommet de l'Union européenne, Nicolas Sarkozy s'est retenu de faire des commentaires... ou presque.
L'annonce du renvoi de Jacques Chirac ce matin (lire notre article) est venue directement de ses proches. Appliquant la stratégie du contre-feu, ils sont monté au créneau pour tenter de déminer et dédramatiser l'affaire, sur le mode “Jacques Chirac est serein”.
Du côté de l'UMP, beaucoup se disent surpris, car le Parquet avait demandé un non-lieu dans cette affaire. Certains, comme le secrétaire général, Xavier Bertrand, estiment même qu'il n'y a pas lieu de revenir sur le passé : “Comme il y a déjà eu des jugements (...) je pense qu'il n'est pas utile de revenir encore et encore en arrière”, estime-t-il.
A gauche, les déclarations sont loin de sonner l'hallali. La socialiste Ségolène Royal estime que Jacques Chirac “ mérite d'être tranquille ”, même si “la justice doit être la même pour tous”. “Je pense que ce sont des affaires très anciennes et qu'aujourd'hui Jacques Chirac a sans doute beaucoup de choses à se reprocher, mais en même temps il a donné beaucoup au pays”, explique l'ex-candidate à la présidentielle.
_ Tous ne sont pas sur la même longueur d'onde, comme le Vert Noël Mamère, qui est pleinement satisfait.
Et s'il est un homme à qui ce renvoi de l'ancien président devant la Justice fait particulièrement plaisir, c'est Pierre-Alain Brossault : c'est lui qui, il y a plus de dix ans, a déposé la plainte qui allait déclencher toute l'enquête sur les emplois fictifs à la Mairie de Paris...
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