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Le gouvernement dévoile 49 nouvelles zones de sécurité prioritaires

Après les 15 premières mises en place en septembre dernier, le ministère de l'Intérieur a dévoilé jeudi 49 nouvelles zones de sécurité prioritaires. Des zones répertoriées comme particulièrement touchées par la délinquance, qui vont être mise en place dans les six mois.
Article rédigé par Mathias Kern
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Maxppp)

C'était une promesse de campagne du candidat Hollande. : la créations de zones de sécurité prioritaires. Après les 15 premières mises en place en septembre dernier, les
ministères de l'Intérieur et de la Justice maintiennent le cap. Manuel Valls et
Christine Taubira ont annoncé jeudi le déploiement de 49 nouvelles zones de sécurité
prioritaires.

Des zones réparties sur tout le territoire (voir la liste complète en bas d'article) , où vivent 1,6 million
de personnes. Pour les ministres, il s'agit de tenter de juguler " des
violences urbaines, des problèmes d'économie souterraine, de cambriolages, de
trafics en tous genres voire d'incivilités et de nuisances
" .

Des zones choisies en concertation avec les préfets

Cette seconde vague s'appuie, selon les ministres, sur une
demande venant "du terrain", via les procureurs et les préfets qui
avaient été sollicités afin de faire "remonter les propositions" et
dont "80% étaient les mêmes" que les zones présélectionnées par le
gouvernement.

Dans la première liste, quinze zones avaient été mise en
place en septembre dernier. Dans quelques zones dites sensibles, le fait de figurer dans la première sélection avait surpris des habitants.

A l'inverse, de nombreux élus, ou des syndicats de police,
avaient aussi réclamé des ZSP en fonction de l'actualité de la délinquance dans
leurs villes. Certains, comme le maire UMP de Nice Christian Estrosi, ont pris
l'initiative d'en créer à l'échelle locale.

Les nouvelles recrues seront affectées dans ces zones

Pour certains syndicats de police, "le problème majeur
c'est le manque d'effectif"
. La création de ces zones ne veut pas dire qu'il
y aura des recrutements massifs. Les moyens seront pris par des redéploiements,
selon le gouvernement qui veut travailler "sur le long terme" sur le "suivi
des délinquants". Les 480 policiers et gendarmes recrutés en 2013 seront envoyés
en priorité sur les ZSP.

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