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Le drame de Roquebrune aurait-il pu être évité ?

Le meurtre samedi d'un sexagénaire à Roquebrune-Cap-Martin, près de Monaco, soulève une nouvelle fois la question de la prise en charge des personnes reconnues coupables mais pas responsables de leurs actes. Le retraité a en effet été tué devant chez lui par un déséquilibré qui avait déjà attaqué le gardien du même immeuble en 2005 et qui avait été remis en liberté, jugé irresponsable. La préfecture des Alpes-Maritimes demande une enquête.
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Le drame de Roquebrune, dans les Alpes-Maritimes, aurait-il pu être évité ? C'est en tous cas ce que pensent certains élus après la mort d'un retraité samedi soir, poignardé par un déséquilibré mental.

Le meurtrier présumé, âgé de 27 ans, avait déjà lardé de 18 coups de couteau le concierge de ce même immeuble en 2004. Mais il avait été jugé irresponsable pénalement puis remis en liberté.

Depuis, il vivait dans un appartement médicalisé à Nice, d'où il pouvait sortir librement à condition de le signaler au commissariat.

Revenu il y a deux jours sur les lieux de son premier crime, le déséquilibré a donc récidivé, poignardant cette fois trois personnes, dont une mortellement.

Une responsabilité "à deux niveaux"

Lionnel Luca, député UMP des Alpes-Maritimes, dénonce une bavure des magistrats qui ont déclaré le meurtrier irresponsable. Il souhaite également une meilleure prise en charge des malades mentaux car force est de constater dans cette affaire qu’il n’y a eu " aucun suivi ", déplore-t-il.

Cécile Mimaut

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