Cet article date de plus de treize ans.

Le Dr Delajoux a commis des "fautes" estime l'avocate de J.Hallyday

L'expertise commandée par la justice sur les difficultés postopératoires de Johnny Hallyday met en évidence des "fautes et manquements caractérisés directement et personnellement imputables au docteur Delajoux", son neurochirurgien, a affirmé l'avocate du chanteur.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

Dans son communiqué, maître Virgine Lapp, avocate de Johnny Hallyday demande “que les responsables et leurs assureurs procèdent rapidement à l'indemnisation des préjudices découlant des dommages personnels subis et des souffrances endurées.”
Elle annonce également que son client compte “ saisir l'Ordre des médecins d'une plainte à l'encontre du Dr Delajoux au vu des conclusions du rapport”.
Me Lapp juge également que le rapport permet “d'envisager la responsabilité de la clinique internationale du Parc Monceau”.

_ Le Dr Delajoux est “pleinement satisfait” de ce rapport d'expertise.

_ Ce rapport de 64 pages doit déterminer les suites judiciaires de cette affaire.

Présenté comme neurochirurgien des stars pour avoir compté plusieurs people parmi ses patients, Stéphane Delajoux avait opéré Johnny Hallyday d'une hernie discale le 26 novembre 2009.
Dans la foulée de son intervention, la rock star, âgée de 66 ans, s'était
rendue aux Etats-Unis, où elle avait été admise en urgence le 7 décembre à l'hôpital Cedars-Sinaï de Los Angeles pour une infection. Johnny Hallyday avait été placé deux fois en coma artificiel.

Les problèmes de santé de la star avaient conduit à l'arrêt prématuré du
“Tour 66”, souvent présenté comme la dernière série de concerts du chanteur.
Cette interruption avait occasionné un important manque à gagner pour le chanteur dont l'entourage, notamment son producteur de l'époque Jean-Claude Camus, avait violemment mis en cause le Dr Delajoux, qui se défend de toute défaillance.

Mikaël Roparz, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.