Le dernier membre d'Action directe remis en semi-liberté
Avec Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron et Georges Cipriani, il était l'un des piliers d'Action directe - et accessoirement le seul encore sous les verrous aujourd'hui, si l'on excepte l'aller-retour de Rouillan (voir notre article) : Régis Schleicher, va pouvoir, comme les autres auparavant, bénéficier d'un régime de semi-liberté.
Ainsi en a décidé la cour d'appel de Paris. Contre l'avis du parquet. La cour a en fait suivi la décision prise, en début d'année, par le tribunal d'application des peines. Le parquet, lui, avait estimé que le détenu n'avait "pas suffisamment évolué", et que son projet de semi-liberté n'était pas assez solide.
Régis Schleicher a été condamné deux fois à la perpétuité : en 1987, pour sa participation au meurtre de deux policier, lors d'une fusillade en 1983 ; puis en 1988, pour des hold-up avec tentatives de meurtres de policiers.
_ L'homme avait aussi cherché à s'évader de la centrale de Moulins-Yzeure en 2003, ce qui lui avait valu cinq ans de prison.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.