Le "dentiste de l'horreur" pourra être extradé des Pays-Bas vers la France
Le Néerlandais Mark Van Nierop est soupçonné d'avoir mutilé des dizaines de patients dans son cabinet de Château-Chinon (Nièvre). Arrêté en septembre au Canada, il a depuis été transféré dans son pays d'origine.
Il est soupçonné d'avoir mutilé des dizaines de patients dans son cabinet de Château-Chinon (Nièvre). Le Néerlandais Mark Van Nierop, surnommé le "dentiste de l'horreur" par certains médias, pourra être extradé vers la France, a décidé, vendredi 7 novembre, la justice des Pays-Bas.
Problèmes dentaires, septicémie, infarctus…
Après ses soins, certains de ses 2 800 patients ont souffert de troubles allant "d'un début de septicémie à l'infarctus, en passant par toutes sortes de problèmes dentaires", selon le collectif de victimes. Les médias néerlandais ont également fait état de dents saines arrachées sans raison valable ou de facturations abusives.
Le parquet de Bourges l'avait mis en examen en mai 2013 pour "violences volontaires ayant entraîné une mutilation permanente", "escroquerie", "faux et usage de faux" après la plainte de dizaines de patients. Mark Van Nierop avait enfreint son contrôle judiciaire en se rendant au Canada fin 2013, avant d'être finalement interpellé début septembre et renvoyé dans son pays d'origine.
Il s'est accusé d'avoir tué son épouse
Mark Van Nierop, 50 ans, s'opposait à son extradition, assurant souffrir de "problèmes psychologiques" dont des "problématiques de genre et tendances suicidaires" nécessitant un traitement particulier disponible, selon lui, uniquement aux Pays-Bas. Une place assurée dans une institution psychiatrique a été posée par le juge comme condition à l'extradition. Son transfert vers la France n'était pas acquis car le dentiste s'était, en outre, accusé d'avoir tué son épouse en 2006 aux Pays-Bas.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.