Le corps d’Ophélie retrouvé à Budapest
Ce sont des bateliers qui ont alerté la police hongroise hier en fin d’après-midi, en apercevant le corps d'une femme sur les bords du fleuve à Csepel, dans le sud de Budapest. Les enquêteurs ont rapidement fait le rapprochement : il "y a de grandes chances qu’il s’agisse du cadavre de l’étudiante rémoise disparue le 4 décembre à Budapest".
Les premiers éléments – la forme du corps, les vêtements et les bijoux – ont ensuite accrédité cette thèse. Mais le corps ayant séjourné plus de deux mois dans l’eau, des analyses ADN ont été nécessaires pour une identification formelle.
Ce soir, la police est formelle : il s'agit bien d'Ophélie Bretnacher. Elle en a informé l'ambassade de France. Mais pas les médias... Elle attend encore les résultats des test ADN pour le faire.
Les résultats de l'autopsie pratiquée dans la nuit ont également apporté des éléments capitaux : la jeune femme est morte noyée, et son corps a séjourné dans l'eau pendant de nombreuses semaines. Il n'y a par ailleurs aucune trace d'agression, ce qui vient relancer les hypothèses de l'accident ou du suicide, rejetées depuis le début de cette affaire par la famille d'Ophélie.
Ophélie Bretnacher, 22 ans, a disparu dans la nuit du 4 décembre dans la capitale hongroise, après avoir passé la soirée dans une discothèque du centre de Budapest avec des amis. Son sac à main, contenant ses papiers d’identité et son téléphone portable, avait été retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes, reliant les deux rives de la capitale.
La jeune, étudiante à Reims Management School (Marne), achevait en Hongrie un master de finances dans le cadre du programme européen d’études Erasmus.
Gilles Halais avec agences
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