Le cerveau présumé du "casse du siècle" en garde à vue
Il était persuadé que le "casse du siècle" était prescrit. Du coup, il a raconté "sa" version du braquage - les 337 coffres-forts de la Société générale de Nice, vidés méthodiquement pendant le week-end du 17 juillet 1976, qui ont constitué au final un butin de 46 millions de francs...
Le livre, signé du pseudonyme d'Amigo, et intitulé La vérité sur le casse de Nice, est sorti à la fin de l'été dernier. Amigo prétend être le cerveau du casse. Albert Spaggiari, selon lui, n'a eu qu'un rôle secondaire dans l'histoire. Il n'était qu'informateur, écrit-il.
Bref... L'histoire a en tout cas intéressé au plus haut point les enquêteurs. Si les faits liés au braquage sont effectivement prescrits, une commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction marseillais Charles Duchaine a abouti à l'ouverture d'une enquête pour "recel, blanchiment en bande organisée et non-justification de ressources''.
Et un homme se trouve actuellement en garde à vue. Le fameux Amigo se trouverait être, selon les recoupements de la police, Jacques Cassandri, fiché au grand banditisme et condamné pour "proxénétisme, complicité de vol aggravé par extorsion de fonds et association de malfaiteurs''.
Son patrimoine est actuellement passé au peigne fin. Les enquêteurs pensent qu'une partie du butin a pu être réinvestie dans les établissements, restaurants et clubs privés, que Cassandri possède à Marseille et à Calvi, en Corse...
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