Le "cannibale de Rouen" condamné à 30 ans de prison
Les jurés de la Cour d'assises auront donc suivi le réquisitoire de l'avocate générale. Elisabeth Pelsez avait réclamé ce matin 30 ans de prison et une peine de sûreté de 20 ans assortie d'une injonction de soins. "L'horreur n'est pas synonyme de folie" avait elle expliqué.
_ "J'aurais pu retenir la réclusion criminelle à perpétuité, mais j'ai entendu les experts qui ont expliqué que l'altération de son discernement devrait être retenu. Sa place est donc en prison mais il devra être soigné".
L'avocat de Nicolas Cocaign avait lui plaidé la folie chez son client. Maître Fabien Pichiottino réclamant l"irresponsabilité et l'internement en hôpital psychiatrique. Pendant trois heures, il a tenté de démontrer que Nicolas Cocaign n'était pas pénalement responsable. " On ne juge pas les fous, il faut que la raison l'emporte aujourd'hui, ne vous laissez pas avoir par l'horreur de ce crime".
Juste avant que les jurés partent délibérer, Nicolas Cocaign s'est adressé une dernière fois à la famille de son codétenu, Thierry Baudry. Il a regardé la mère, les trois soeurs et le frère de la victime : "je voudrais m'excuser auprès de la famille Baudry, s'ils acceptent mes excuses".
Baptiste Schweitzer, avec agences
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