Le bébé enlevé à Nancy a été retrouvé en bonne santé
Le soulagement à Nancy. Un petit garçon de deux jours, prénommé Lucas, enlevé mardi soir vers 21h30 à la maternité régionale de Nancy a été retrouvé mercredi soir, vers 19h45. Il est en bonne santé.
Le bébé a été retrouvé à Vandoeuvre-lès-Nancy, dans un appartement de la banlieue sud de la ville.
La ravisseuse présumée a été interpellée
La jeune femme soupçonnée de l'enlèvement a été interpellée. Elle est âgée de 17 ans. Trois autres personnes (deux hommes et une femme) qui se trouvaient dans l'appartement où le petit Lucas a été retrouvé ont également été arrêtées. "Il y avait deux couples dans le logement ", ont précisé les enquêteurs.
La ravisseuse présumée prétend qu'il s'agit de son bébé mais "il n'y a aucune trace d'accouchement récent ", ont ajouté les enquêteurs. Les parents de Lucas se sont rendus à la maternité régionale en début de soirée, où ils ont pu confirmer qu'il s'agissait bien de leur enfant.
La ravisseuse s'était fait passer pour une auxilliaire de vie
La suspect portait une blouse et se serait fait passer pour une auxilliaire de vie, selon une source proche de l'enquête. "Il y avait deux mamans dans la chambre. A la première, qui était encore éveillée, elle a proposé de prendre son bébé, mais la mère a refusé. La suspecte a alors pris l'enfant de la seconde mère qui, elle, dormait" , a expliqué cette source.
Vêtue d'un pantalon et d'une veste de couleur sombre, elle aurait emmené le nouveau-né dans un sac qu'elle portait en bandoulière.
D'importants moyens mobilisés
Une alerte enlèvement a été déclenchée mercredi à la mi-journée. Un vaste dispositif de police et de gendarmerie avait été déployé, notamment aux frontières, pour prévenir toute fuite à l'étanger. Des chiens pisteurs ont été mobilisés.
Pour le procureur de Nancy, Thomas Pison, c'est bien grâce à la procédure de l'alerte enlèvement que l'enquête a été couronnée de succès.
Par ailleurs, les enquêteurs se sont servis des caméras de vidéo surveillance, celles de la maternité mais aussi "celles installées dans les rues de l'agglomération et dans les transports en commun" , a expliqué Alain Couic, le directeur du SRPJ de Nancy chargé de l'enquête.
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