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La relaxe pour le chasseur qui avait tué l'ourse Cannelle ?

C'est ce qu'a requis le procureur de la République de Pau, estimant que le chasseur n'avait commis aucune faute, qu'il était menacé par l'ourse. Délibéré le 21 avril.
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Pendant les trois jours du procès, le chasseur, pour sa défense, s'en est tenu à sa ligne de conduite : ce 4er novembre 2004, René Marquèze a abattu l'ourse Cannelle parce qu'il n'a pas eu le choix. Il a tiré en dernier recours, lors d'une partie de chasse au sanglier, après avoir cherché à se protéger lui-même de l'animal qui le chargeait.

En raison de la nécessité du geste, le procureur de la République de Pau a donc requis la relaxe. Il a estimé que René Marquèze avait “bien commis l'infraction qui lui est reprochée”, mais qu'il n'avait pas constaté de “faute” au moment des faits.
_ Cette notion de faute est un peu la clé de voûte de tout le procès, sur laquelle se sont fondées les parties civiles pour tenter d'invalider le recours de la défense à la thèse de la nécessité invoquée par le chasseur.

Le chasseur est passible, en théorie, d'une peine de six mois de prison, et de 9.000 euros d'amende. Le tribunal correctionnel de Pau a mis son jugement en délibéré au 21 avril.

Guillaume Gaven

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